Massacres à Beni: Un Génocide oublié?
Depuis 2014, la région de Beni connait un cycle des violences qui ne dit pas son nom. Les terroristes d’Alied Démocratic Force (ADF) sont cités d’être auteurs de plusieurs massacres dans cette partie de la province du Nord-Kivu, c’est à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Ce lundi 02 octobre 2023, la région a enregistré 9 ans depuis qu’elle fait face à cette tragédie sanglante. Certains observateurs estiment que, plus’es années passent, plus on se rend compte que les massacres des civils dans la région de Beni courent le risque de ne pas avoir ni des réparations, moins encore des traces historiques.
Le sillage de la passivité et du silence de l’État inquiète
« Nous dénonçons la passivité de l’Etat Congolais et son silence nous interpelle quand-même » argue Benjamin Asimoni son président.
La question sur les massacres à Beni, devient de plus en plus obsolète dans les pensées des autorités congolaises, s’indigne une organisation locale de lutte pour la paix, dénommée « Jeunes Patriotique Consolidation de la Paix » qui dénonce le silence coupable du gouvernement face à une situation génocidaire qui décime les vies humaines.
Cette organisation pense que « L’interpellation ce que, nous devrions capitaliser certaines initiatives communautaires qui pourront servir peut-être un jour des éléments de soubassement dans des plaidoyers en faveur des victimes de ces massacres ».
Dans ce même registre Jeunes Patriotes Consolidateurs de la Paix note que, « le [notre] rôle formel de groupe de pression nous devons bien l’exercer avec des monitoring et des rapports, figurez-vous il n’est pas documenté par même une seule structure le statique des personnes tuées pendant ces massacres, donc une histoire qui risque être déformée ».
Toutefois, pense-t-elle, « la responsabilité étant du gouvernement Congolais lui même, il doit arriver à mettre en place un mécanisme propre à lui pour la documentation de toutes les tueries que nous connaissons depuis 9ans; Il est aussi essentiel de demander à ce qu’un tribunal spécial pour les crimes commis à l’Est de la RDC soit installé, car le volume de ces derniers devient de plus en plus effrayant » recommande-t-il.
Comment pour freiner cette hémorragie
Plus le temps passe, plus les stratégies se peaufinent pour arrêter cette hémorragie. A l’opposition l’on déplore que malgré l’exacerbation de la situation, aucune disposition n’est observée sur terrain pour freiner ce cycle Infernal des violences.
« 9 ans après nous continuons à regretter que jusque-là nous n’avons pas encore assisté à une stratégie pour freiner cette hémorragie malgré la présence au gouvernement de personnes qui disaient avoir disposé des informations sur la situation de massacres mais depuis leur présence au gouvernement même une simple visite de compassion pour venir nous donner des garanties que les lignes vont bouger avec leur présence au gouvernement et la plupart sont préoccupés par leur positionnement politique jusqu’à applaudir celui qui était sensé nous apporter la solution en lieu et place de lui fournir des informations dont ils disaient avoir disposée avant d’être au gouvernement car cette fois là Ils ont le pouvoir » déplore maître Ghislain Syauswa, d’ensemble pour la République.
Consécutivement à cette situation, ce dernier demande « La population de se prendre en charge en cherchant le bon côté de l’histoire que de se laisser influencer par des mots d’ordres des gens qui n’ont aucune alternative à part la recherche de leur positionnement ».
Depuis le début de ces massacres plusieurs rapports ont rapporté plus de 12 milles personnes tuées et des milliers des femmes violées et enlevées.
Azarias Mokonzi