Nyiragongo : Les déplacés de guerre rendent difficiles les activités scolaires - Tazama RDC
Nyiragongo : Les déplacés de guerre rendent difficiles les activités scolaires

Nyiragongo : Les déplacés de guerre rendent difficiles les activités scolaires

Quelques semaines après la rentrée scolaire 2023-2024, certaines écoles publiques et privées situées en territoire de Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu, restent occupées par les déplacés de guerre qui avaient fui les affrontements entre les rebelles du M23 et les forces armées de la RDC.

L’Institut Mugara et l’école primaire Kanyarutshinya, sont deux institutions scolaires où les déplacés de guerre partagent les salles de classe avec les élèves et écoliers par manque des abris: « le matin avant les cours, nous sortons avec nos bagages pour permettre aux enfants d’étudier; et juste après nous retournons dans les salles de classes. Nous sommes déjà habitués a cet exercice car nous n’avons pas où nous abriter dépuis maintenant une année » indique une femme déplacée de guerre.

Dans une interview exclusive accordée a Tazamardc.net, le responsable des enseignants de l’institut Mugara située en plein milieu du camp des déplacés, indique que l’occupation des salles de classe par les déplacés impacte négativement sur l’éducation des enfants: « Nous nous retrouvons dans la difficulté d’assurer la discipline des élèves car nous sommes débordés par les déplacés. Nous aimerions voir les autorités trouver une place pour ces déplacés qui occupent nos locaux » témoigne ce responsable.

pendant que des milliers d’élèves et écoliers déplacés de guerre se trouvent dans une situation difficile de se rendre à l’école dans le territoire de Nyiragongo où ils avaient trouvé refuge, le fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) a construit pour cette année scolaire 2023-2024, une vingtaine des salles de classe temporaires en faveur des élèves déplacés, se trouvant dans le site de Bushagara; des classes qui restent jusqu’à présent insuffisantes vu le nombre élévé des enfants déplacés.

Anselme Syangoma

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