Guerre à l'est et ses effets : Les remords d'un jeune entrepreneur - Tazama RDC
Guerre à l’est et ses effets : Les remords d’un jeune entrepreneur

Guerre à l’est et ses effets : Les remords d’un jeune entrepreneur

Les conséquences de la guerre du M23 restent innombrables. Le secteur d’entreprd’entrepriat n’est pas été du reste. Certains jeunes entrepreneurs de cette région en déplacement à Goma disent que depuis le début de la guerre, leurs activités ont été frappées et maintenant ils ne savent plus comment accéder et contrôler leurs projets comme il se doit.

Interrogé, un étudiant en ville de Goma, ressortissant de cette partie de la province du Nord-Kivu, nous a montré comment lui, qui ne vivait que de l’agriculture et l’élevage, n’arrive pas en ces jours à entretenir et surveiller ses champs et bêtes, car il a du mal à accéder dans des zones sous contrôle des rebelles du M23. Celui-ci précise qu’actuellement il se trouve en difficulté de subvenir à ses différents besoins, y compris celui de se payer les frais académiques.

Dans un entretien avec Tazama RDC ce Mardi 11 Juillet 2023, Bahati Bazi Royal, un jeune entrepreneur en territoire de Rutshuru et initiateur d’une association sans but lucratif, dénommée Fédération Loyale pour le Développement du Congo, qui intervient dans le domaine agricole et de l’élevage des poissons, a témoigné que la guerre a impactée négativement leurs activités. Plusieurs de ses membres ne sont plus présent dans la zone pour l’exécution de certaines tâches au sein de leur association. Il ajoute par ailleurs que même s’il y a certains de ses membres encore présent dans la zone, ils se confrontent aussi à d’énormes difficultés, en terme d’approvisionnement en produits favorisant la bonne croissance des plantes et les poissons.

« Au départ nous entretenions aussi des routes de déserte agricole, mais suite aux moyens limités, nous restons dans la culture des différentes plantes en groupement de Jomba, notamment les oignons, et dans la pisciculture dans le village de Gitovu, toujours à Jomba. Il faut dire que nos activités ont été paralysées par cette guerre, car la majorité de nos membres sont toujours en refuge, chose qui rend difficile la bonne marche des nos affaires », a fait savoir Bahati Bazi Royal.

« Il faut que notre gouvernement cherche comment ramener la paix dans notre entité, car le retour de cette dernière reste l’unique facteur qui pourra nous permettre de continuer à encadrer les dizaines de jeunes et parents des familles qui, en ce moment restent exposés à plusieurs éventualités », renchérit-il.

Florentin Nkurunziza

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *