Nord-Kivu : Malgré la guerre du M23, l’état de l’axe routier Sake-Mweso-Kanyabayonga s’améliore, (Témoignages)

Les impacts de la guerre du M23 sont multiples et restent remarquables sur terrain. Dans les territoires de Rutshuru, Masisi et dans la partie sud de Lubero les routes ont été délabrées et certains tronçons le sont encore. Depuis un temps, en territoire de Masisi les travaux d’entretien évoluent en bon train, selon les conducteurs des camions sur cet axe routier.

A en croire Didas Wetemwami, un des transporteurs qui œuvrent en territoire de Masisi, les tronçons routier se porte de mieux en mieux et la société attributaire fait un bon boulot sur terrain. « Je suis transporteur en provenance de Kanyabayonga. Avant la guerre du M23, la route était tellement impraticable, mais l’entreprise TAIGA Construction nous a fort aidé. À la période de l’entreprise précédente, on payait la taxe de parking de 10 $, celle d’autorisation nous exigée à 60 $, péage route à 30 $ soit 50 pour les gros camions, mais actuellement, on paye seulement 30 $ de péage route. TAIGA ne nous fait pas payer les autres taxes et ça nous soulage. Actuellement, on ne passe plus nuit en route même pendant la période pluvieuse » a dit Didas Witemwami, avant d’appeler le gouvernement congolais à soutenir les efforts fournis par l’entreprise « TAIGA Construction » pour tout réhabiliter.

Dans une interview accordée à Tazamardc.net à Sake, une cité du territoire de Masisi, Kikandi Kalinda, membre de « TAIGA Construction » et superviseur de travaux sur le tronçon routier ci-haut cité, a indiqué que tout évolue bien en dépit de quelques défis auxquels fait face la société qui s’en charge. À l’en croire, TAIGA Construction se bat nuits et jours afin d’atteindre les objectifs assignés.

« Nous faisons aussi face à l’ennemi de l’état de la route qui est la pluie. Mais malgré celle-ci, nous nous battons avec nos équipements pour entretenir la route. Aussi, celui qui était là avant veut à tout prix nous contraindre et ne veut pas nous laisser atteindre les objectifs nous enseignés. Il passe son temps à avancer des faux témoignages et peut voir un véhicule qui est en panne et lui en parlera comme si c’est un problème de l’état de la route », a ajouté Kikandi Kalinda, superviseur de l’axe Masisi-Kanyabayonga.

Et d’ajouter, « Avant la guerre du M23, la route était tellement impraticable, mais l’entreprise TAIGA nous a fort aidé. À la période de l’entreprise précédente, on payait la taxe de parking de 10 $, celle d’autorisation nous exigée à 60 $, péage route à 30 $ soit 50 pour les gros camions, mais actuellement, on paye seulement 30 $ de péage route. TAIGA ne nous fait pas payer les autres taxes et ça nous soulage. Actuellement, on ne passe plus nuit en route même pendant la période pluvieuse », a laissé entendre Didas Witemwami, lui qui appelle le gouvernement congolais à soutenir les efforts fournis par l’entreprise « TAIGA Construction » pour tout réhabiliter et entretenir dans un bref delai.

Franck Kaky