RDC: Législature 2018, un mandat de déception pour Beni?
En République Démocratique du Congo, depuis près de cinq (5) ans, les députés nationaux siègent à l’Assemblée Nationale ( parlement) pour représenter le peuple. Ces derniers étaient élus pour la plupart sur fonds de promesses et cela a été le cas même pour ceux élus de la ville de Beni, située dans la province du Nord-Kivu.
Dans une enquête réalisée par Tazamardc.net et qui a touchée le seul rayon de Beni, plusieurs couches de la population ne sont pas encore jusque-là satisfaites du travail abattu par les élus nationaux. Dans la foulée, plusieurs sont ceux qui estiment que les promesses, des députés nationaux, faites lors de la campagne ont été de mouches vides.
« Aucune réalisation palpable sur terrain. Nous ne savons pas pourquoi nous avons élu certains ici », regrette un internaute qui a requit l’anonymat.
La déception de la société civile
Dans ce même registre, la société civile peint un tableau sombre du bilan des élus nationaux issus de la circonscription de Beni, face à leurs missions à l’hémicycle national.
Dans une interview accordée à Tazamardc.net, Pépin Kavota, son président a indiqué que les députés n’ont pas été à la hauteur de leur mission.
Selon lui, le travail n’a pas été satisfaisant, du fait d’abord qu’aucune loi dans le secteur sécuritaire n’a été proposé par un élu de Beni, ormi les messages de condoléances lorsque la contrée est frappée par un attentat ADF.
« La population n’a pas été satisfaite des mandats de nos députés, parce que nous vivons toujours de l’insécurité alors que vous savez, les premières paroles de certains députés de Beni, ils avaient rassuré la population qu’ils seront à la hauteur de renverser la tendance. Mais nous vivons dans cette situation, il y a toujours aucune proposition loi de la part de ces députés. La population ne s’est pas retrouvée lors de cette législature », a expliqué maître Pépin Kavota.
Cependant notre source regrette que les députés nationaux, élus de Beni, ont été plus visibles dans les sorties médiatiques que dans le contrôle parlementaire.
« Ils ont été plus médiatiques que d’être au perchoir. Nous assistons aux plénières, combien des députés de Beni prennent parole au perchoir ? Donc il y a beaucoup à faire, pour ceux qui sont candidats aux élections à venir», martele-t-il.
Lors de la campagne pour les élections de 2028, plusieurs candidats députés, y compris ceux qui avaient été élus et ceux qui ne l’avaient pas été, promettaient de rétablir la situation sécuritaire une fois dans les grands salons politiques. Une promesse aujourd’hui qui semble irréalisable, compte tenu de la situation sécuritaire qui sévi sur terrain.
Azarias Mokonzi