Alerte sécuritaire de ce vendredi 3 février 2023

Alerte sécuritaire de ce vendredi 3 février 2023

L’armée Rwandaise sous le label du M23 a occupé depuis hier jeudi 2 février le village Kilolirwe en territoire de Masisi après des violents combats avec les forces armées de la RDC. Cette progression qui confirme la thèse selon laquelle le M23/RDF cherche à occuper la cité de Sake pour laisser Goma se mourir de faim à petit feu. Depuis la soirée d’hier, les habitants des villages autour de la cité de Sake se sont vidés de leurs habitations, certains qui n’ont pas voulu rester à Sake ont pris la direction de Goma et d’autres se sont dirigés vers la cité de Minova en province du Sud-Kivu.
Cette guerre d’agression qui risque de causer plus des victimes qu’on ne pouvait le prédire au départ, d’où la nécessité de tous les Congolais à s’unir pour barrer la route à l’ennemi, estime les acteurs de la société civile du Nord-Kivu

La ville de Goma, plus que jamais exposée

Depuis près d’une semaine les habitants de plusieurs quartiers surtout ceux de l’Ouest du chef-lieu de la province du Nord-Kivu, alertent sur des mouvements suspects des personnes qui s’installent au jour le jour dans cette partie de Goma, et qui affirment ils, ne font pas objet de contrôle par les autorités ayant la sécurité dans leurs attributions.
Un jeune du quartier Ndosho es allé jusqu’à demander aux services de sécurité de mener un couvre-feu musclé dans leur quartier : « Nous estimons qu’aujourd’hui plus que toutes les autres fois, le couvre-feu est nécessaire dans notre quartier. Il y a des mouvements suspects qui s’observent, et nous pensons à une infiltration de la ville. Si seulement la police et l’armée fouillaient toutes les maisons d’habitation, je suis certain qu’ils y trouveront des objets susceptibles à mettre en mal la sécurité nationale en cette période de guerre » a-t-il dit sous anonymat.

Les mouvements citoyens et activistes de la société civile du Nord-Kivu, projettent des manifestations d’envergure pour demander aux militaires de la force régionale de L’EAC (soupçonnés de complicité avec les rebelles) « de rentrer chez-eux et arrêter de jouer la police du M23 dans les zones qu’ils occupent ».

La Rédaction

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