
A Dakar, l’heure de repenser au modèle de la sécurité de proximité a plus que sonné. La ville capitale sénégalaise réunit les acteurs politiques et les acteurs de la société civile de pays d’Afrique de l’Ouest et centrale autour de la question de la sécurité de proximité. Une notion peu comprise pourtant une réalité qui menace sans répit la sécurité sociale de communautés d’Afrique.
Suscitant l’intérêt régional, la sécurité de Proximité est présentée comme une panacée sociale pour combattre l’endémie sécuritaire, avancée dans les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale. Les enjeux de cette politique sécuritaire sont pluriels, et la mise en œuvre de moyens d’application est une pilule amère à avaler en Afrique subsaharienne.
L’inauguration de cette grand-messe pose des blocs de base pour à réflexion pour la poursuite de prochaines activités. Notamment les enjeux et les perspectives mais aussi et surtout les faiblesses de mise en œuvre de mesures idoines.
Les recommandations ont d’ores et déjà été articulées notamment celle du retour dans la tradition africaine pour puiser les moyens d’action de mise en pratique de politiques de prévention de la sécurité sociale. Un point fort avancé par Babacar Bah, secrétaire général de l’agence de l’Assistance de la Sécurité de Proximité (ASP) revient sur les alliés de l’Afrique à l’heure où elle peine à prévenir soi-même sa sécurité, les cas de la République Démocratique du Congo dont les commissions de sécurité sociales sont soutenues, et parfois menées par les Nations Unies.
Il sied de se questionner les parties prenantes pour comprendre qui sécurise quoi et de quelle manière en reconnaissant l’a priori de cette particularité. La sécurité de proximité en Afrique doit être une question de soi.
Dans cet élan de questionnement, Lamine Ndiaye souligne des manquements relatifs à la non-représentativité des populations, ceux pour qui la sécurité de proximité doit être promue. Mais également, le travail inadéquat des médias dans la poursuite des objectifs de cette structure.
Soulignons également que le sentiment d’insécurité dans les communautés est un sujet plus graves que celui de la promotion de la sécurité elle-même, et ce, découlant de manœuvres qu’utilisent les structures chargées de prévenir les déviations qu’est dans la majorité contextuelle les polices nationales.
Réunis sous l’initiative de la fondation Konrad Adenauer Stiftung en collaboration avec l’Agence d’Assistance de la sécurité de proximité du Sénégal, ces assises se tiennent du 06 au 07 Décembre 2022 sanctionnés des ateliers et d’échanges.
Par Gradi wilina, journaliste indépendante
Secrétaire générale du réseau des journalistes spécialistes de question défense et sécurité
Konrad Adenauer stiftung