Est de la RDC: Le pape François terrifié de l’insécurité et appelle à la mobilisation générale

Le pape François a condamné la tournure que vient de prendre l’insécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

C’est à l’issue de son traditionnel message hebdomadaire de chaque mercredi donc ce mercredi 26 octobre 2022 que le souverain pontife a condamné ce regain d’insécurité dans la partie Est de la RDC.

Le patron de l’église Catholique Romaine a pris parole en faisant corrélation avec la dernière attaque des présumés ADF contre un centre de santé au Village Maboya, dans le territoire de Beni et dans laquelle 8 personnes dont une soeur religieuse, ont trouvé la mort

Pour le souverain pontife, une union de prière et une mobilisation générale doivent être faite en faveur des populations de l’Est de la RDC longtemps meurtries par les affres de la guerre depuis plus de 3 décennies maintenant.

 » Nous sommes terrifiés par les évènements perpétuels ensanglanté en République démocratique du Congo. J’exprime ma ferme condamnation pour l’assaut inacceptable à Maboya dans la province du Nord-Kivu où ont été tuées des personnes non armées dont une religieuse travaillant dans une structure sanitaire. Nous continuons à prier pour les victimes et leurs familles, ainsi que pour la communauté chrétienne et pour tous les habitants de cette région,qui ont depuis longtemps endurés dans la violence », a déclaré le Pape François.

Pour rappel, Dans la nuit du mercredi au jeudi 20 octobre dernier, des rebelles ADF ont attaqué le village de Maboya tuant sept personnes dont la religieuse Sylvie Kavuke Vakatsuraki, membre de la congrégation des Petites Sœurs de la Présentation de Notre Dame au Temple du diocèse de Butembo-Beni, dont le corps a été retrouvé calciné au centre de santé de référence de Maboya où elle travaillait comme médecin. La clinique a également été pillée puis incendiée au cours de l’assaut. En se retirant du village, les assaillants ont également attaqué une autre structure sanitaire et pris en otages des villageois.

Victoire Muliwvyo