
Alerte sécuritaire de ce Mercredi 26 octobre 2022
Le président de la société civile du quartier Mugunga dans la commune de Karisimbi Monsieur Christian KALAMO BALUME, met en garde les jeunes étudiants qui, pour des raisons d’accès facile à leurs institutions supérieures et universités déjà fonctionnelles dans la partie Ouest de la ville de Goma, ont décidé de s’y installer. Celui-ci dans un avertissement qui circule sur les réseaux sociaux, rappelle à ces jeunes que Mugunga et d’autres quartiers de l’ouest, n’enregistrent pas toujours des troubles et ce n’est pas en cette période qu’ils seront prêts de les vivre à chaque caprice des étudiants. « Certains d’entre les étudiants semeurs des troubles se verront poursuivis en justice ou même chassés de leurs avenues », a précisé Christian KALAMO.
Cette réaction intervient après que quelques étudiants d’une institution d’enseignement supérieur aient roué des coups leur enseignant hier mardi, jusqu’à ce que ce dernier se retrouve à l’hôpital où il bénéficie des soins.
Dans le territoire de Rutshuru, une jeune fille de 17 ans a été enlevée dans le parc national de Virunga à Rubare hier Mardi 25 octobre, elle serait partie chercher de la braise lorsque ses ravisseurs l’ont intercepté.
Dans la même soirée d’hier, 3 enfants tous écoliers de la localité de Biruma ont été grièvement blessés par les éclats d’une grenade à laquelle ils se seraient heurté pendant qu’il n’y avait pas d’éclairage public. Ces victimes toutes âgés de plus ou moins 11ans, sont actuellement internées à l’hôpital général de référence de Rutshuru.
A quelques kilomètres de la cité de Kiwanja, le corps sans vie d’un cultivateur âgé de 53ans a été retrouvé dans sa petite maisonnette de maquis située dans son champs, celui-ci aurait été tué par balle mais les auteurs de ce meurtre ne sont jusque là pas identifiés précisent nos sources.
Et après l’annonce de la représentante du secrétaire général des nations unies en RDC de la fermeture de la base de la Monusco à Nyamilima dans le territoire de Rutshuru,la population locale se dit inquiète des conséquences qui pourraient surgir surtout que dans le passé cette entité a été théâtre des violences interethniques, elle demande alors au gouvernement par l’entremise de la société civile, la mise en place des mécanismes qui maintiendront la cohabitation pacifique entre populations de Nyamilima.
La Rédaction