RDC: les organisations environnementales dont la FECOPEILE contestent l’érection d’un barrage dans le parc de l’UPEMBA
Depuis novembre 2019, les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Sombwe ont été lancés sur la rivière Lufira en plein Parc National de l’Upemba.
Ces travaux et la mise en place de ce barrage hydroélectrique son malheureusement au mépris des principes fondamentaux de la Constitution et des lois organiques de la RDC en matière de protection de l’environnement et des aires protégées.
C’est dans cette optique que les différentes organisations de la société civile du secteur environnementale, foncer et des droits humains oeuvrant pour la conservation de la Nature viennent de monter au créneau en s’opposant aux initiatives soutenant toute constitution de barrage hydroélectrique dans le parc National de l’Upemba comme cela est le vœu de certains dignitaires.
Dans une lettre ouverte signée conjointement par ce consortium de ces organisations environnementales adressée au Président de la République lundi 4 octobre dernier et dont une copie nous est arrivée ce mercredi 6 octobre 2021, ces organisations estiment que la construction de ce barrage est une menace pour la biodiversité de la région et des moyens de subsistance des communautés locales dans le bassin de la Lufira.
Pour ces organisations, le prélèvement de l’eau de la rivière Lufira pour remplir le bassin de rétention de plusieurs milliers des mètres cubes d’eau envisagés pour une durée de deux ans risque d’impacter négativement la vie socio-économique du fait qu’il pourra avoir des répercussions sur l’alimentation des lacs de la dépression qui dépendent à plus de 40% de ce flux.
Dans un message lis par Sylvain Ndanguli, acteur de la société civile environnementale au sein de la Fédération des Comités des pêcheurs Individuels sur le Lac Édouard FECOPEILE en sigle, ces démarches vont aussi à l’encontre de la volonté personnelle même du chef de l’État Félix Tshisekedi qui, dans sa vision veut faire passer de 11 à 17%, les espaces verts de la RDC.
« La lutte contre le changement climatique telle qu’exprimer par le Président Félix Tshisekedi lors de son discours tenu le 23 septembre 2019 à New York à l’occasion du sommet mondial sur l’Action climatique couplée avec la réunion de l’Alliance pour les forêts tropicales, les points y développés avaient suscité de l’espoir dans le milieu des activistes environnementaux car au delà de la maîtrise des éléments scientifiques relatifs à la lutte contre le changement climatique, vous aviez fait preuve de connaissance des soucis majeurs qui animent le combat pour l’équilibre climatique. Notre pays prend des engagements pour conserver ses forêts et ses tourbières gages de l’équilibre climatique mondial mais retour il exige des États pollueurs un dédommagement financier à la taille du rôle que joue la RDC dans la préservation de l’écosystème mondial » a dit Sylvain Ndanguli
Ainsi donc, ces organisations attirent l’attention du président de la République sur l’importance des aires protégées dans le stock forestier congolais qui nécessitent à ce jour, selon elles, des mesures renforcées de protection au regard des menaces ciblées qui les guettent et ce, grâce aux ordonnances et décrets de certains dignitaires ayant pris des actes règlementaires malheureusement à la grande Mercie des populations riveraines qui n’ont que « la pêche » comme activité quotidienne pour leur survie.
Pour rappel, c’est depuis novembre 2020 que le gouvernement congolais a demandé à l’UNESCO de retirer la réserve de biosphère de la Lufira du réseau mondial des réserves de biosphère.
Anicet kimonyo