Masisi: Le député Justin Ndayishimiye déplore les exactions commises par la police des mines de la SMB à Rubaya
Le député national Justin Ndayishimiye Harerimana, élu du territoire de Masisi réitère son appel aux autorités congolaises ayant la sécurité dans leurs attributions suite aux multiples exactions commises à l’endroit des populations par la police des mines et hydrocarbures (PMH) de la société minière de Bisunzu (SMB) dans les sites miniers de Rubaya en territoire de Masisi.
Cet appel intervient après la récente fusillade d’une femme, le vendredi 17 septembre 2021, par des PMH au Village Gisura au lieu communément appelé « Chez Rutivumbura » dans le périmètre d’exploitation 4731 de la SMB.
Des sources sur place indiquent que la femme a été fusillée alors qu’elle revenait de ses activités dans la zone après une dispute qui l’aurait opposé avec ces derniers. D’autres sources renseignent qu’il s’agissait plutôt d’un harcèlement sexuel de la part des policiers qui seraient entrain s’orchestrer dans la région, et la victime a été vite dépêchée dans une structure médicale où elle poursuit des soins.
Mais le député Justin Ndayishimiye dit s’inquiéter du climat sécuritaire qui s’observe dans les mines de Masisi et plus particulièrement à Rubaya. Il regrette que malgré ses dénonciations aucune solution n’est toujours trouvée.
« Ce sont les FARDC commanditées par le major Musore et et le capitaine Innocent qui opèrent dans le PE 4731 de la SMB pour le compte de cette société qui ont ravis les minerais par force à Kahurizi, chantier Gasasa. Est ce que les meurtres, destructions méchantes des maisons des populations, exploitation nocturne et toute autre formes des tracaceries dans le PE 4731 sont-ils vraiment des projets de développement ?« , s’interroge-t-il.
Tout en déplorant le silence observé par les autorités, ce dernier rappelle les autorités compétentes et plus particulièrement le ministre en charge des mines de prendre avec priorité la question de l’insécurité dans les mines de Rubaya qui a déjà endeuillée plusieurs familles.
Pour rappel, ce nième cas de fusillade intervient alors que d’autres creuseurs avaient été tués dans la même mine par les mêmes policiers et 2 ans après, leurs corps seraient encore gardés dans la morgue de l’hôpital provinciale, et ce, malgré le jugement rendu par les cours et tribunaux en 1 er , 2 ème et 3 ème degré qui a reconnu la SMB coupable, dès lors le jugement n’a toujours pas été exécuté pour que les familles des victimes soient dédommagées afin de réparer les préjudices causées.
La rédaction