Nord-Kivu : Assassinat des trois journalistes en trois mois, REMED exige des « vraies » enquêtes
Le réseau des Médias pour le Développement, REMED en sigle, opérationnel dans six provinces de la RDC se dit inquièt de la criminalité contre les professionnels des médias ces derniers temps en province du Nord-Kivu.
Cette indignation est contenue dans un communiqué de presse rendu public le 10 Août au lendemain de l’assassinat d’un journaliste à Rutshuru, communiqué dont tazamardc.net s’est procuré copie ce jeudi 12 août 2021.
Dans ce document, Bonane Bugeso, Coordonnateur national de REMED déplore qu’à l’espace de trois mois seulement, trois journalistes ont été assassinés dont Monsieur Barthelemy Changamuka tué le 10 mai dernier à Kichanga dans le territoire de Masisi, l’autre (Monsieur Tsongo Kibwana Innocent) tué le 15 juillet toujours de l’année en cours à Kalunguta dans le territoire de Beni et enfin le troisième et récent cas a été l’assassinat le 7 août dernier de Heritier Magayane assassiné par des inconnus armés au village Bunyangula en territoire de Rutshuru.
Pour le coordinateur de REMED, en attendant que l’association d’avocats pour la défense des médias (ASADEM), est en train de mener des recherches sur le mobile de l’assassinat de Heritier Magayane tué récemment, son réseau invite cette association à déposer une plainte devant les juridictions compétentes pour que justice soit faite.
« Le REMED soutient la grève des médias pendant 48 heures (silence radio) en territoire de Rutshuru et se joint à l’Union Nationale de la presse Congolaise, UNPC qui invite les autorités locales à recherche les coupables« , peut-on lire dans ce communiqué.
Tout en condamnant cet acte ignoble qui est survenu pendant que REMED et ASDEM, étaient dans la zone de Rutshuru avec les journalistes pour la revue des plans de sécurité physique des journalistes, le Réseau des médias pour le Développement saisit ainsi cette occasion pour appeller les journalistes à l’observance des consignes sécuritaires apprises.
Victoire Muliwavyo