Après Tshisekedi, Judith Suminwa sensibilise aussi pour la révision constitutionnelle

Lors d’une rencontre avec les membres de la diaspora congolaise à Ottawa, dimanche 17 novembre 2024, Judith Suminwa, première ministre de la République Démocratique du Congo, a abordé des sujets cruciaux concernant la nationalité congolaise et la nécessité d’une révision constitutionnelle.

Cette rencontre, qui a rassemblé de nombreux Congolais vivant au Canada, a été l’occasion pour Suminwa de souligner l’importance d’une participation active de la diaspora dans les affaires politiques du pays.

« Vous voulez l’irrévocabilité de la nationalité congolaise d’origine », a déclaré Suminwa avec conviction. Elle a ensuite interrogé son auditoire sur leur connaissance des dispositions constitutionnelles actuelles liées à la nationalité. La Première ministre a expliqué que pour garantir cette irrévocabilité, il est impératif d’envisager une révision de certaines clauses de la Constitution.

Selon elle, cette démarche est essentielle pour protéger les droits des Congolais, tant sur le territoire national qu’à l’étranger.

Judith Suminwa a également mis en avant le rôle fondamental que joue la diaspora dans le développement et le rayonnement de la RDC à l’international.

Elle a encouragé les Congolais vivant à l’étranger à s’impliquer davantage dans les discussions sur les réformes nécessaires pour assurer un avenir meilleur pour leur pays d’origine.

« Votre voix compte », a-t-elle martelé, soulignant que le changement ne peut pas se faire sans une mobilisation collective et une volonté politique forte.

En évoquant la nécessité de réviser certaines dispositions constitutionnelles, Judith Suminwa espère mobiliser les Congolais du monde entier autour d’un projet commun : celui de bâtir une République Démocratique du Congo plus forte.

Avec cette déclaration, Judith Suminwa rappelle non seulement l’importance des droits liés à la nationalité congolaise, mais aussi le pouvoir que détiennent les Congolais de l’extérieur pour influencer positivement l’avenir politique et économique de leur pays.

Pascal Nduyiri