Goma: Kidnappée depuis le samedi la petite Irène Kangi Ngoyi a été retrouvée morte

Le samedi 21 septembre 2024, la ville de Goma a été le théâtre d’un événement tragique dont l’écho résonne encore dans le cœur de ses habitants. Kangi Ngoy Irene, une fillette âgée de seulement 8 ans, a été kidnappée, plongeant sa famille et sa communauté dans l’angoisse et l’incertitude. Deux jours plus tard, le lundi 23 septembre, la douleur a atteint son paroxysme lorsque son corps sans vie a été retrouvé, enveloppé dans un sac, à proximité de son domicile.

La disparition d’Irene avait suscité une vague de solidarité et de mobilisation au sein de la communauté. Les ravisseurs avaient exigé une rançon de 5 000 dollars, une somme exorbitante pour de nombreuses familles de la région. Les recherches intensifiées par les habitants et les forces de l’ordre n’ont malheureusement pas suffi à retrouver la fillette vivante.

Des témoignages de voisins ont révélé que des bruits suspects avaient été entendus aux alentours de la maison de la victime, aux alentours de minuit, ce qui avait été interprété comme une simple tentative de vol. Ce n’est qu’au matin que l’horreur a été découverte. Le corps d’Irene, abandonné non loin de son enclos familial, a laissé la communauté sous le choc et en état d’alerte.

Les parents de Kangi Ngoy Irene, dévastés par la perte de leur enfant, ont exprimé leur désespoir et leur colère. « Nous voulons que des enquêtes sérieuses soient menées pour retrouver et punir les auteurs de ce crime abominable, » ont-ils déclaré, leur voix tremblante d’émotion. Leur appel à la justice résonne avec celui de nombreux habitants qui exigent des mesures concrètes pour renforcer la sécurité dans la région.

Cet acte ignoble a soulevé des questions sur l’insécurité croissante à Goma, une ville déjà marquée par des défis socio-économiques et des tensions. Les habitants, désormais en proie à la peur, demandent aux autorités d’agir rapidement et efficacement pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Les forces de l’ordre ont annoncé l’ouverture d’une enquête et se sont engagées à tout mettre en œuvre pour identifier les coupables de cette tragédie. La communauté attend des réponses et des actions concrètes pour restaurer un sentiment de sécurité et de paix.

La mort tragique de Kangi Ngoy Irene est un rappel brutal de la vulnérabilité des enfants dans certaines zones et de la nécessité d’une vigilance accrue pour protéger les plus innocents. Alors que la douleur de cette perte persiste, la ville de Goma se retrouve unie dans un même cri : justice pour Irene.

Josué Mutanava