Ituri : Des déplacés du site savo en Djugu sollicitent un camp de casques bleus pour leur sécurité  

Des casques bleus Uruguayais en patrouille à Bule, chef-lieu du groupement Ngele à Bahema Badjere. Photo de Sharif Bithum

Des nouvelles menaces de la milice CODECO pèsent toujours sur ce site qui venait d’enregistrer 62 morts de ses occupants.

Ces déplacés via leur représentant voudraient que les casques bleus de la mission onusienne au Congo s’installent aux abord de cet espace accueillant plus de quarante milles déplacés pour une sécurité de proximité.

« Trop c’est trop ! Que les FARDC et la MONUSCO soient placées autour de tous les sites pour peine d’être responsables de prochain massacre.», a affirmé la chargée de genre de la chefferie de Bahema Badjere.

Cependant la Monusco assure avoir pris des dispositifs nécessaires pour les sécuriser, comme l’a affirmé le mercredi 09 février 2022, Jean Tobi OKALA, son porte-parole en Ituri.

« La Monusco a envoyé une centaine des casques bleus Uruguayais qui sont lourdement armés, bien équipés, professionnels et qui font des patrouilles 24 heures sur 24. Il y en a ceux qui passent la nuit aux alentours de ce camp. Que les déplacés se rassurent. La MONUSCO et les FARDC sont là pour eux, pour les protéger.», a-t-il dit.

S’agissant du retard d’intervention des troupes de casques bleus, il précise que les casques bleus ne sont pas implantés à l’intérieur de ce camp pour savoir en temps réel ce qui s’y pense.

«Jattends chaque fois dire que la MONUSCO arrive toujours en retard, nous n’avons pas de base militaire à l’intérieur du camp (site de déplacés), nos bases militaires se situent à quelques kilomètres de ce camp.», a-t-il renchérit.

Signalons que le site de plaine savo et tant d’autres situés en territoire de Djugu, restent sous menace des miliciens de la CODECO et des analystes pensent qu’il faudrait augmenter l’effectif militaire dans la zone et surtout de mener des actions militaires de grandes envergures contre ces rebelles qui sèment la désolation parmi les populations civiles.

Sharif Bithum Ali, à Bunia

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *