Ituri : Ce que nous savons sur le bilan de l'attaque de Drodro par la milice CODECO - Tazama RDC

Ituri : Ce que nous savons sur le bilan de l’attaque de Drodro par la milice CODECO

Camp de déplacés de Drodro en fumée | Ph. d’autrui

Le dimanche 21 Novembre 2021, les miliciens de la CODECO ont fait une incursion sanglante à Drodro (65 km au Nord de la ville de Bunia) dans la chefferie de Bahema Nord, en territoire de Djugu.

Des sources concordantes affirment qu’ils ont attaqué et incendié le camp de déplacés de la place et une petite position des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

S’agissant du bilan, Il est pour le moment difficile d’obtenir des informations vérifiées. Il n’y a pas d’uniformité de langage même parmi les notables de la région. Tous semblent ne pas avoir la maîtrise des opérations de fouille des corps sur terrain.

Charité BANZA par exemple, qui est le président de la Société Civile de Bahema Nord, dit qu’il y aurait déjà une vingtaine de corps rassemblés.

« Provisoirement, on a déjà trouvé 22 corps. On continue encore à vérifier dans des brousses. » a-t-il dit.

Ce bilan est en quelque sorte contredit par le Président de la Société Civile du territoire de Djugu. Jules TSUBA parle plutôt de 15 corps déjà retrouvés.

Dans une déclaration faite à la presse ce lundi, le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires en Ituri, évoque quant à lui, un bilan de 12 morts parmi les civils. En outre, il précise que l’armée contrôle déjà la localité de Drodro.

« Pour le moment la situation est maitrisée. Nous appelons la population au calme, d’avoir encore confiance aux forces armées. Rien ne va nous déstabiliser » Assure le porte-parole des opérations militaires en Ituri.

Ce qui est sûr, peu importe ce que disent nos sources sur le bilan, tous s’alignent plutôt sur un effectif qui serait moins, comparativement aux chiffres circulant dans des réseaux sociaux. Mais qui peut évoluer au fur et à mesure que des recherches de corps se poursuivent.

Plus de détails dans les heures qui suivent.

Ali Sharif Bithum

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