
JIFA 2021: La Panafricaniste Lucette Mulekya regrette la dénaturation des valeurs de la femme africaine
Le 31 juillet de chaque année, c’est la journée consacrée à la femme africaine. On en parle peu, mais son intuition première remonte pourtant à il y a un peu plus de cinquante ans.
Pour cette année 2021, la pandémie du Coronavirus a fait que plusieurs organisations féminines passent cette journée dans la méditation, et celles qui le pouvaient ont échangé avec leurs membres sur différents sujets autour du thème annuel qui est « Femmes Africaines et les défis liés à la pandémie du Coronavirus »
Dans la ville de Goma, une séance zoom a été tenue par différentes structures féminines, à l’issue de laquelle la rédaction de tazamardc.net est parvenue à s’entretenir avec la Panafricaniste Congolaise Lucette Soki Mulekya, qui a reconnu une quelconque différence des valeurs entre la femme africaine de l’ancien temps et celle moderne: « ce qui fâche actuellement est que même du point de vue de son apparence, aujourd’hui cette femme africaine ne reflète pas l’image de ses ancêtres, parce qu’elle vit par procuration. Tout ce qui est d’elle actuellement est artifice. Même son accoutrement a changé, parce que par complexe, elle veut ressembler à la femme occidentale qui l’a colonisé » a-t-elle dit avec regrets.
Celle-ci avoue cependant qu’une prise de conscience est entrain de se faire sentir, vu qu’au paravent, même cette date n’était pas connue par les africaines elles-mêmes. Son grand rêve pour l’instant demeure celui de voir toutes les femmes africaines se rattraper dans ce qui est leur authenticité, en faisant recours aux valeurs ancestrales dans chaque processus de développement.
Vital Matafula