RDC-17 mai 1997: vols, pillages et tirs à bout portant, l’histoire douloureuse dont se rappelle le docteur Babah - Tazama RDC
RDC-17 mai 1997: vols, pillages et tirs à bout portant, l’histoire douloureuse dont  se rappelle le docteur Babah

RDC-17 mai 1997: vols, pillages et tirs à bout portant, l’histoire douloureuse dont se rappelle le docteur Babah

Le 17 mai de chaque année, la République Démocratique du Congo (RDC) commémore la libération et l’entrée des troupes de l’AFDL, à Kinshasa pour chasser le régime dictatorial de Mobutu.

Cette date demeure mémorable pour les citoyens congolais qui avaient vécus les évènements de l’entrée de l’AFDL. Ayant vécu ces événéments, le  Docteur Babah indique que des troupes rwandaises avaient lancé leur premier assaut à Bukavu à partir de 14 h. Pour lui cette date reste inoubliable, car à l’entrée des rebelles plusieurs de ses connaissances avait subi la mort.

«Ils sont pour la plupart Rwandais ils commencent par prendre les deux frontières de Ruzizi, ils se précipitent à la RTNC, ils vont à l’archevêché cela qu’on a tué Muzihiro. Il faut dire vrai, quand les troupes Rwandaises entrent pour la première fois chez nous, ils sont en train de tuer les congolais en bout portant c’est-à-dire qu’ils entrent dans les maisons, ils tirent. C’est sous cette pression là que la ville va se vider », précise ce témoin.

Docteur Babah  renseigne avoir fait Bukavu-Kasangani à pied, suite à cette situation et cela sous les bruits des bottes. « On pensait qu’on devrait faire deux ou Trois jours et revenir à la maison et c’est comme ça que nous allons faire le pied de Bukavu jusqu’à Kinsangani. Toutes les fois que les Maïmaï apprenaient que les rebelles sont à quelques Kilomètres ils demandaient de fuir, et tout le monde allaient à Kinsangani. Rappelez-vous que Kengo avait dit Kinsangani ne tombera jamais », renchérit-il avec sourire aux lèvres.

Celui-ci renseigne cependant que lors de l’entrée de ces troupes  rwandaise en RDC elle n’avait aucune considération pour la population. Ils tuaient, pillaient, bref ils commettaient plusieurs crimes. « Ces gens-là ils arrivaient, ils frappaient les femmes congolaises, grosses avec les bâtons, ils tiraient à bout portant, ils nous crachaient dessus, l’armée Rwandaise avait pillé jusqu’au toilette », se rappelle-t-il face froissée. Par ailleurs cette date appartient au passés. Actuellement elle se célèbre en mémoire des FARDC engagez pour la protection de l’intégralité territorial. Pour notre source ce changement n’a pas sa raison d’être car le pays doit immortaliser son histoire. « Le pays doit apprendre à assumer son histoire, son passé, si le pays veut occulter une partie de son histoire, de son passé, à un moment donné il va sombrer dans l’anarchie, est-ce que nous allons être tout le temps que lorsqu’il y a un régime qui change, qu’on doit occulter le passé », s’est-il interrogé d’un ton inquiet.

Azmok

1 thought on “RDC-17 mai 1997: vols, pillages et tirs à bout portant, l’histoire douloureuse dont se rappelle le docteur Babah

  1. C’était atroce et inhumain. Et ça continue! Assez! On en a marre! Le 17 Mai prochain, cela ne devrait être qu’un mauvais souvenir, appartenant au passé. On devrait déjà vivre les beaux temps après cette pluie torrentielle!

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