l'AGONU: « Agir ensemble pour la paix », qu'en est-il pour la guerre oubliée dans l'Est de la RDC? - Tazama RDC
l’AGONU: « Agir ensemble pour la paix », qu’en est-il pour la guerre oubliée dans l’Est de la RDC?

l’AGONU: « Agir ensemble pour la paix », qu’en est-il pour la guerre oubliée dans l’Est de la RDC?

A New-York, l’Assemblée Générale des Nations-Unies (AGONU) va se réunir du 22 au 27 septembre 2024 pour aborder des enjeux mondiaux majeurs.

Effet, cette année, la session se tiendra avec pour thème principal « Ne laisser personne de côté : Agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine ».

Depuis bel lurette, la République Démocratique du Congo fait face à une crise humanitaire alarmante, exacerbée par la guerre de la rébellion M23, qui est, selon les rapports des experts des Nations-Unies, soutenue par le Rwanda. En plus de cette agression rwandaise, le pays est également confronté àl’activisme du groupe terroriste ADF et à des conflits interethniques dans la province de l’Ituri.

Cette situation préoccupante, dans un pays riche en ressources et en potentiel pour faire face aux enjeux climatiques, devrait figurer parmi les points majeurs du discours du Président Félix Tshisekedi lors de ce sommet mondial.

En dépit la détermination manifeste du président congolais à améliorer les conditions socio-économiques des Congolais et à promouvoir le développement du pays, le pays continue à enregistrer des conflits armés en raison de la résurgence du M23.

Après quatre réunions ministérielles dans le cadre du Processus de Luanda, qui vise à restaurer la paix dans l’Est du pays, la volonté du président congolais de prendre en compte les souhaits des structures régionales et sous-régionales n’a pas encore permis d’avancer vers un retour durable à la paix.

Il est également important de souligner que le Président Félix Tshisekedi a récemment reçu l’ambassadeur des États-Unis en République Démocratique du Congo pour discuter de questions stratégiques et des activités prévues lors de ce sommet mondial.

Les États-Unis d’Amérique suivent aussi de près la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont réussi notamment à orchestrer la mise en place d’une trêve humanitaire au Nord-Kivu où les combats ont fait rage entre les FARDC et les rebelles du M23. La trêve visait à soulager la population de l’Est en vue de faire avancer la feuille de route de Luanda sous l’égide de Joao Lourenço, président de la République angolaise, médiateur de l’Union africaine dans la crise qui sévit dans l’Est congolais.
Ensuite, il y a eu un cessez-le-feu entre les différentes parties prenantes au conflits et des négociations se poursuivent autour du même médiateur pour une feuille de route de paix définitive entre Kinshasa et Kigali. Malgré des réunions ministérielles tenues à Luanda, les lignes ne bougent toujours pas dans le sens du retour de la paix.

Sur terrain, les rebelles du M23 soutenus par Kigali ne cessent de consolider leurs positions dans la conquête de l’espace dans la province du Nord-Kivu. Tout récemment, le mouvement s’est lancé dans une démarche d’agrandir son influence au-delà de la province du Nord-Kivu. Un de ses recruteurs a été arrêté par les services de sécurité Ougandais, selon le compte rendu de la treizième réunion du conseil des ministres.

Josué Mutanava

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