Tentions RDC-Rwanda : La menace de Kigali sur le Congo s'accroît, Kinshasa compte toujours sur l'extérieur - Tazama RDC
Tentions RDC-Rwanda : La menace de Kigali sur le Congo s’accroît, Kinshasa compte toujours sur l’extérieur

Tentions RDC-Rwanda : La menace de Kigali sur le Congo s’accroît, Kinshasa compte toujours sur l’extérieur

Depuis la résurgence de la rébellion du M23 en République Démocratique du Congo, les relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda voisin souffrent d’un profond sommeil. Les deux côtés se jettent des responsabilités allant même à proférer les uns les autres des menaces de déstabilisation. Kinshasa accuse Kigali de soutenir le M23, des accusations démenties par Kigali, qui accuse à son tour Kinshasa de collaborer avec les forces négatives, à l’occurrence le FDLR.

Des tentions connues à ce stade par plusieurs États du monde qui certains d’entre eux arrivent à demander le Rwanda de cesser avec son soutien aux rebelles du M23 dans sa guerre injuste en RDC. Il y a peu pour la énième fois, les USA ont rappelé au Rwanda de démonter son système de défense des missiles « sol air » dans le Rutshuru sur le territoire congolais. La nuit du dimanche au lundi 19 février 2024, le ministère des affaires étrangères rwandais a signé un communiqué affirmant que son pays « se réserve le droit de prendre toutes les mesures légitimes pour se défendre ».

Kigali dit avoir pris des mesures drastiques pour assurer la défense totale de son pays et à réduire ainsi les capacités aériennes offensives de la RDC. Kigali explique sa position un moment après que les autorités congolaises soient entendu entrain d’annoncer publiquement des menaces de renversement de son pouvoir par la force. En réponse, les proches du président Félix Tshisekedi considèrent la déclaration du ministère des affaires étrangères rwandais comme « une reconnaissance supplémentaire de l’implication du Rwanda » dans les violences à l’est de la RDC, et espèrent « une position ferme » de la part des États-Unis à ce sujet.

La société civile constate depuis 48h un renforcement inhabituel des militaires rwandais sur la frontière Congolo-rwandaise au tour de la ville de Gisenyi. Cette structure citoyenne affirme qu’à partir de la grande barrière, en passant par petite barrière jusqu’à la borne 11, il s’observe un arsenal consistant des militaires RDF le jour comme la nuit nuit. « Nous voyons depuis deux jours plusieurs militaires de l’armée rwandaise accompagnés des mercaires blancs au tour de la frontière. Ils creusent en ce moment des trous de fusiliers, ils installent des sacs de sable, une manière de bien se préparer à un assaut. À notre niveau, nous pensons à l’entrée officielle de l’armée rwandaise sur le sol congolais, après plusieurs entrées avec le M23 », declare Mambo Kawaya, président de la société civile du territoire de Nyiragongo.

Le samedi vers 2h du matin, heures locales, deux missiles sont tombés à l’aéroport international de Goma. En réaction, les autorités militaires en province du Nord-Kivu ont après des enquêtes révélé que ces obus sont d’une attaque ciblée des drones de l’armée rwandaise qui visaient les avions de chasse des FARDC, qui ont touché et endommagé les aéronefs civils. Le président congolais Félix Antoine Tshisekedi a à mainte reprise indexé sans ambiguïté le régime de Kigali d’être directement impliqué dans les atrocités à l’est de la RDC. Tshisekedi a pour plus d’une fois extorqué que son pays a des capacités d’attaquer son voisin le Rwanda même à distance, à partir du sol congolais. Mais plusieurs questions restent indépendantes à ce sujet, notamment sur la puissance de la RDC à mener une telle opération.

Rédaction

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