Guerre du M23 : l'UNICEF RDC s'inquiète du sort des enfants déplacés victimes des bombardements - Tazama RDC
Guerre du M23 : l’UNICEF RDC s’inquiète du sort des enfants déplacés victimes des bombardements

Guerre du M23 : l’UNICEF RDC s’inquiète du sort des enfants déplacés victimes des bombardements

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance s’inquiète de la situation des enfants déplacés pendant ce moment de guerre au Nord-Kivu, caractérisé par l’intensification des combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise en territoire de Masisi, autour de la cité de Sake, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Goma.

Prenant comme exemple l’explosion d’une bombe larguée par le M23 dans le camp de déplacés de Zaina, l’un des camps qui a accueilli un grand nombre d’enfants à la périphérie de Sake, dans la province du Nord-Kivu, l’UNICEF estime que cela reflète l’augmentation inquiétante du nombre de victimes civiles au cours des dernières semaines, résultant du ciblage délibéré ou accidentel des personnes dans les sites l’est du pays, dont les enfants.

« Il est impensable que des familles qui ont fui la violence aient été tuées et blessées dans un endroit qui était censé offrir la sécurité. Nous appelons toutes les parties au conflit à protéger la vie des civils innocents, en particulier des enfants. », a déclaré Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC.

Les incessants bombardements autour et dans la cité de Sake ont provoqué ces dernières semaines des mouvements massifs des populations civiles vers la ville de Goma dans des camps et une augmentation des besoins humanitaires. L’UNICEF appelle Kinshasa à « demander des comptes aux auteurs de ces actes et de renforcer la protection des enfants et de leurs familles », ajoute Grant. Leaity.

L’agence de l’ONU affirme que le nombre de nouvelles personnes déplacées dans le Nord-Kivu en janvier 2024 était plus élevé qu’en janvier 2023, qui était le pic précédent. Pour l’UNICEF, Il y a maintenant 1,1 million de personnes déplacées dans le Nord-Kivu, contre 591.000 en août 2023, y compris un nombre considérable des enfants qui n’ont même accès à l’éducation.

Florentin Nkurunziza

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