Tueries des civils par des casques bleus à Kasindi: “ nous exigeons des sanctions exemplaires”, ( Crispin Mbindule) - Tazama RDC
Tueries des civils par des casques bleus à Kasindi: “ nous exigeons des sanctions exemplaires”, ( Crispin Mbindule)

Tueries des civils par des casques bleus à Kasindi: “ nous exigeons des sanctions exemplaires”, ( Crispin Mbindule)

Le député national Crispin Mbindule a réagi face au récent incident provoqué par les casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) à Kasindi une entité située à la frontière avec l’Ouganda.

Dans une interview accordée ce lundi 01 août 2022 à Tazamardc.net,cet élu du peuple a condamné avec force le comportement des casques bleus devant une situation de la souveraineté nationale de l’État Congolais.il qualifie cette attitude d’un sabotage éhonté d’intention.

 » Quelqu’un qui arrive dans ta maison, il casse ta porte, il entre et il commence à tuer. La MONUSCO a cassé non seulement la barrière, elle a tué des congolais en tirant à balle réelle. Nous demandons au secrétaire général des nations unies de corriger ces délinquants là. Je ne vois même pas une armée de l’Afrique se comporter de la sorte« , a fait savoir Crispin Mbindule.

A l’en croire,ce dernier incident est un corolaire de celui observé à Goma et Butembo où des civils ont aussi été tués.

« L’incident de Kasindi confirme les tueries de Goma et Butembo, ils ont tiré de Lubiriha jusqu’à Kasindi des coups des balles réelles, ce n’était pas un casque bleu, c’était toute une compagnie.nous réclamons que justice soit faite, ils n’ont pas l’autorisation, moins encore le permis de tuer des congolais, ils doivent être jugés. Nous ne sommes pas dans une bijouterie sans garde. La RDC est un pays où personne ne peut entrer comme il veut. Quelle est la différence qui existerait entre l’armée Rwandaise qui entre au Congo sans autorisation et les casques bleus qui cassent la barrière et tuent la population à Kasindi Lubiriha, qu’on soit logique, scientifiquement il n’y a pas la différence« , a-t-il conclu.

Azarias Mokonzi

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