
Nord-Kivu : « la population de Masisi fait face à une tracacerie sans nom » alerte de l’hon. Justin Ndayishimiye
Dans l’une de ses interventions dans une séance plénière lors de cette session de Mars, le député national Justin Ndayishimiye alerte sur la situation globale de Masisi, sa circonscription électorale. Selon cet élu du peuple, au-delà des multiples barrières illégales, Masisi et particulièrement l’agglomération minière de Rubaya est exposée à plusieurs formes d’insécurité et à l’enclavement du à l’effondrement du pont qui l’ouvre au reste du territoire.
A l’en croire, à certains points on trouve même des barrières superposées avec trois services différents notemment la police de circulation routière, l’armée loyaliste et le service de renseignement. Ce qui, selon lui, ne favorise pas un bon climat d’affaires pour la population locale dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Celui-ci explique que la population est contrainte de payer à chaque barrière une somme qui équivaut à plus ou moins 5000 FC, pour se frayer un passage libre et cela avec des graves répercussions sur l’activité économique de la population.
Aux dires de Justin Ndayishimiye, la genèse de cette situation est l’acquisition illicite du PE 4731 par la SMB à Rubaya. » J’estime qu’il est temps d’éclairer l’opinion sur les sources des financements des groupes armés actifs dans le territoire de Masisi, devenus nombreux dans cette partie du territoire de Masisi, partant de ce problème du PE4731, qui avait été cédé à SMB par le RDC, grâce à l’honorable Mwangachuchu Hizi Édouard qui était l’un des fondateurs de ce mouvement rebelle. Ces multiples rebelles ont été réintroduit à Masisi sous la casquette des policiers de Mines sous la complicité de certains officiers, comme pour les remercier . De leurs agissements, on retient des actes de barbarie à Rubaya, où trois habitants avant été tués et restent encore gardé au frigo à la morgue de Goma depuis plus deux ans. Le procès à ce sujet n’a jamais été conclu et le silence de l’état congolais risque d’envenimer la situation sur terrain« , insiste-t-il.
» Si rien n’est fait du manière urgente face à cette situation, nous risquons de nous réveiller un jour avec un soulèvement de la population qui risque de vouloir se prendre en charge » , alerte le député Justin Ndayishimiye.
La rédaction