
Nord-Kivu : 14 civils ont été tués, 37.000 déplacés internes et 13.000 réfugiés en Ouganda dans les récentes attaques du M23 (Société civile)
La société civile coordination provinciale du Nord-Kivu livre un nouveau bilan provisoire des dégâts causés au sein de la communauté par les affrontements qui ont opposé les Forces Armées de la RDC aux rebelles du M23 dans plusieurs villages du territoire de Rutshuru entre le 27 et 30 mars dernier. Ce bilan est contenu dans le communiqué de presse n° 004/2022 rendu public mardi soir par la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu intitulé « Non au traitement particulier aux combattants et leaders politiques du M23 » et dont tazama rdc.net s’est procuré d’une copie ce mercredi 6 avril 2022.
Elle l’a fait savoir au regard des manœuvres dilatoires de ces combattants qui ont décrété en date du 1er avril 2022 un cessez-le-feu unilatéral dans l’optique de vouloir duper les autorités congolaises et les emballer dans les magouilles de poursuivre discrètement l’infiltration au sein de l’armée congolaise, de la police et dans l’administration publique congolaise, tout ça sous la complicité des autorités de la République du Rwanda, peut-on lire dans ce communiqué.
Face à la montée en flèche de la déstabilisation et de l’insécurité imposée au peuple congolais par ces combattants, la coordination provinciale de la société civile forces vives du Nord-Kivu exige de toute urgence le déploiement des grand effectifs militaires des FARDC dans tous le territoire de Rutshuru afin de barrer la route à ces combattants, et l’extradition sans condition des éléments du M23 pour passer au processus du programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation, PDDRCS.
Victoire Muliwavyo