Insécurité à Goma : Un défenseur des droits de l'homme propose l'implication de la jeunesse dans les patrouilles nocturnes - Tazama RDC
Insécurité à Goma : Un défenseur des droits de l’homme propose l’implication de la jeunesse dans les patrouilles nocturnes

Insécurité à Goma : Un défenseur des droits de l’homme propose l’implication de la jeunesse dans les patrouilles nocturnes

Mwamisyo Ndungo c’est un jeune activiste et défenseur des droits de l’homme de la province du Nord-Kivu qui vient d’adresser une correspondance au maire de la ville de Goma ce mercredi 26 Janvier 2022, dont l’objectif est: « Proposition pratique pour lutter contre la recrudescence de la criminalité en ville de Goma et réduire sensiblement les cas d’extorsion des biens des habitants de Goma commis par des militaires et policiers en patrouilles ».

Ce militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement estime que les habitants de Goma sont souvent victimes d’extorsion de la part des patrouilleurs, voilà pourquoi les jeunes devraient jouer le rôle « d’observateurs » pendant les patrouilles pour décourager certains agents de l’ordre mal intentionnés à commettre certaines bavures: « Je pense que si une fois les civils travaillaient aux côtés des policiers et militaires FARDC dans des patrouilles nocturnes, ces derniers auront honte de ravir aux passants leurs téléphones portables et argent, ce qui pourra permettre aux citoyens de circuler librement dans cette ville touristique » précise-t-il tout en affirmant que dans certains coins de Goma (surtout dans la commune de Karisimbi), les habitants ne savent pas sortir dehors après 20h de peur de croiser les patrouilleurs qui les dépouilleraient de tout ce qu’ils auraient.

Mwamisyo Ndungo aux reporters de Tazamardc.net dit reconnaître tout de même qu’il y a beaucoup de risques à envoyer les civils dans ces opérations nocturnes, voilà pourquoi il est disposé à rencontrer le commissaire supérieur KABEYA MAKOSA François (maire de Goma), pour qu’ensemble ils mûrissent les stratégies qu’il a déjà conçu : « Les risques sont énormes nous le savons, mais nous n’allons continuer à nous faire tuer par des bandits en restant inactifs à nos domiciles. Les bandits viennent de nos avenues, et je pense que si nous sommes impliqués dans le processus de sécurisation de la ville, nous finirons par leur mettre la main dessus. Nous devons agir car, qui ne risque rien, n’a rien » a-t-il conclu.

Vital Matafula

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *