RDC: La justice Congolaise toujours à la trousse de Matata Ponyo
Le procureur général près la cour constitutionnelle vient de saisir pour une deuxième fois consecutive le bureau du sénat dirigé par Bahati Lukwebo, afin d’obtenir l’autorisation des poursuites contre le sénateur Matata Ponyo, accusé de « détournement » dans le cadre du projet du parc agro-industriel de Bukangalonzo.
Cette nouvelle demande est contenue dans un requisitoire signé en date du 24 juin par Jean Paul Mukolo Nkokesha. Il est ainsi reproché à l’ancien premier ministre Matata Ponyo d’avoir « détourné » des fonds destinés au payement de l’indemnisation des personnes physiques ou morales victimes des biens zaïrianisés.
Selon l’esprit de ce document, il est indiqué que les fonds decaissés par le trésor public ont bénéficié des personnes étrangères en lieu et place des vrais bénéficiaires au processus. Pour y parvenir, le sénateur préqualifié, en étant Premier ministre, a favorisé le décaissement par procédure d’urgence des fonds publics qui n’ont pas atteints les véritables victimes, mais dont il s’est procuré des avantages illicites en utilisant lesdits fonds à son profit personnel. Les ordres de paiement informatisés en constituent des preuves.
« Pour avoir signé les différents protocoles d’accord avec le représentants des créanciers fictifs en sa qualité de Ministre des finances, et avoir ordonné le paiement de ces représentants pendant la période où il était Premier Ministre, il y a lieu que Monsieur Matata Ponyo Mapon Augustin soit autorisé par votre bureau à comparaître devant la Cour constitutionnelle, son juge naturel, pour qu’il exerce librement son droit de la défense », peut-on lire dans cette note.
« Pour votre gouverne, si cette opération de remboursement a pris fin, en fin 2013, c’est parce que l’ancien Président de la République, informé, a ordonné à la Banque centrale de ne plus payer les soi-disant créanciers et demandé l’ouverture d’une enquête ; d’où l’ouverture du dossier RI/3448/D.023/30182/ PGR/2013. C’est pourquoi il est indispensable que les enquêtes interrompues à l’époque où Monsieur Matata Ponyo Mapon Augustin qui était Premier Ministre, soient recouvertes », précise ce même document.
La rédaction
La justice doit librement faire son travail et le sénat également le sien sans influence ni quelconque injonction pour éviter toute suspicion.
Dans le cas de notre pays, l’exécutif influence de manière dangereuse le judiciaire ; qu’il est difficile même si l’accusé est veritablement coupable de croire à l’indépendance des juges .
Laissez les juges tranquille et surtout libre svp. Mettez les dans de très très bonnes conditions , ils produiront des œuvres utiles à la nation. C’est sont des savants de droit svp.