Beni: Confusion autour de l'attaque de l’ADF à une position des miliciens Maï-Maï UPLC, qui dit mieux ? - Tazama RDC
Beni: Confusion autour de l’attaque de l’ADF à une position des miliciens Maï-Maï UPLC, qui dit mieux ?

Beni: Confusion autour de l’attaque de l’ADF à une position des miliciens Maï-Maï UPLC, qui dit mieux ?

Depuis le lundi 6 Juin dernier, les combattants ADF et les miliciens Maï-Maï de l’Union Pour la Libération du Congo (UPLC) se disputent le contrôle du groupement Buliki c’est dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).

Des lourds affrontements s’en étaient suivis et sans donner un quelconque bilan, Donat Kibwana, administrateur du territoire de Beni contacté par Tazamardc.net avait précisé que les ADF avaient lancé une attaque contre la position de ces miliciens à Kalunguta. D’après lui, suite à cette situation les habitants s’étaient déplacés vers des régions supposées sécurisées.

Une information pourtant contredite par l’armée, par le biais de son porte-parole, le lieutenant Antony Mwalushayi. Ce dernier précise dans une mise au point ce mercredi qu’il y a jamais eu attaque contre la position des miliciens Maï-Maï UPLC à Kalunguta. A l’en croire, l’armée a déjoué une attaque des rebelles ADF, dirigée contre la population civile dans cette partie.

« Il faut dire que votre armée a déjoué l’attaque planifiée par les ADF, alors nous avons dépêché à temps réel un groupe des militaires et ils ont déjoué cette attaque.Il y a pas eu attaque au site où sont cantonnés les Maï-Maï UPLC qui ont accepté le processus de paix », renchérie le lieutenant Antony Mwalushayi.

Cependant cette mise au point semble contredire non seulement l’administrateur du territoire de Beni, mais aussi la société civile qui aussi avait indiqué que les ADF ont attaqué plusieurs positions de ces rebelles. Même le coordonnateur de ce groupe armé a indiqué mardi 8 juin 2021, que 3 ADF ont été neutralisés et 3 armes Ak47 récupérées. « Bien-sûr on nous a attaqué c’était très tôt le matin de lundi », a fait savoir Yuston à Libre grand lac.

Cette controverse de communication plonge la population dans une confusion. Toutefois plusieurs villages du groupement Buliki se vident de leurs habitants qui craignent pour leur sécurité.

Azarias Mokonzi

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