Sud-Kivu: la Société Civile Forces Vives de Kabare dénonce les mauvaises conditions de vie à la prison centrale de Kabare

Dans une déclaration faite mercredi 5 mai 2021, la société civile sous noyau de Kabare en province du Sud-Kivu alerte les autorités, à tous les niveaux, au sujet du non-respect de certains droits de l’homme qui s’observe ces derniers jours dans la prison centrale de Kabare, située au Sud de la ville de Bukavu.

Selon cette structure spécialisée en défense des droits de l’homme, cette situation est caractérisée par plusieurs faits dont la négligence de certains cas des maladies par les responsables pénitentiaires de cette maison carcérale à l’égard des prisonniers, qui meurent du manque des soins appropriés.

Aux dires d’Emmanuel Bengehya,  président de la Société civile locale ; au-delà du manque des médicaments, certains prisonniers non originaires du territoire de Kabare sont victimes des tortures allant dans plusieurs sens. Cela leur arrive, précise-t-il, uniquement parce qu’ils n’ont pas payés les frais illégaux estimés entre 70 et 100 USD auprès de Capita (chef des prisonniers) qui serait de mèche avec Directeur de la dite prison.

A lui de révéler qu’en date du Mardi 4 Mai 2021, le prisonnier du nom de Batende Ndabira a trouvé la mort dans cette maison carcérale, victime  de la même situation qu’il qualifie d’inhumain.

A cet effet, la société civile forces vives de Kabare, qui dénonce également le non accès des prisonniers à la nourriture, exige la permutation des dirigeants de cette prison. Elle recommande aussi le transfert, vers d’autres prisons, de certains détenus  qui, selon elle, seraient en complicité avec les responsables de la dite maison pénitentiaire.

Richard Mashauri